Rêve : le tracteur et les bébés

Rêve : le tracteur et les bébés

Mardi 3 mars 2020, 7 h 05, RÊVE

Le contexte : hier, ma cadette m’a appelé pour me dire qu’elle attend un bébé pour septembre et que tout va bien. J’ai alors été surpris par mes sentiments : depuis des années je priais, je pestais pour qu’il n’y ait plus de naissance dans notre famille. Je voulais que mes filles n’aient pas d’enfant. Il y a de ça quelques jours, j’avais même écrit l’histoire de ma famille du point de vue de ma grand-mère paternelle : son père obligé de payer pour ne pas aller se faire massacrer à Sébastopol, son mari revenu blessé de 14 – 18, son fils troublé par celle de 39 – 45, son petit fils mort en hôpital psy. J’avais rajouté l’histoire pathétique de ma belle famille : cinq morts à la guerre de 14 – 18 et le beau père obligé de perdre six ans de sa vie pour la guerre d’Algérie. Je jugeais donc qu’il ne fallait plus naître sur cette planète dirigée par des bandits, et le mot n’est pas assez fort.

Mais quand Raphaëlle m’a annoncé être enceinte, j’ai senti un grand sourire sur mon visage. Cela m’a surpris, étonné. C’était totalement involontaire. Mon amour pour elle a augmenté. Je l’ai bien senti. Toute la soirée, je ne pensais qu’à elle. Je me suis entendu lui parler tout bas, lui faire des bisous. Pareil le soir quand je me suis couché. Ça n’en finissait pas. c’était incontrôlé.

Le rêve : Et ce matin, je conduisais un gros tracteur deux roues motrices, assez ancien et à la peinture fanée mais qui marchait bien. C’était sur une petite route rectiligne, revêtue d’un goudron mouillé et aux nombreux nids de poule. J’étais tranquille au volant. J’aurais pu rouler bien plus vite, mais je n’en avais pas envie. En plus, il me fallait faire attention à rester sur ma droite, car un autre tracteur voulait me doubler. C’était un SOM 40, comme celui de mon père, m’avait-il semblé quand j’avais jeté un rapide coup d’œil en arrière. Et en effet, mon père m’a doublé assez vite, mais il a été gêné et n’a pu se rabattre devant moi, je n’ai pas bien compris pourquoi, des travaux semble-t-il (en réalité la mort) ; et du coup, sans accélérer, je lui suis repassé devant. Puis j’ai tourné à droite. Là, c’était sur du sable. Tout allait vraiment bien, l’air était tiède. Je cherchais à voir la mer ; quand tout à coup, il y avait devant moi des femmes et deux bébés très blancs et emmaillotés à l’égyptienne qui prenaient le soleil sur la plage. J’ai hésité. Il n’y avait pas de place pour passer sur le côté droit et le gauche n’était même pas envisageable. c’était en légère descente et ça allait finalement assez vite. J’ai freiné, mais ni assez tôt, ni assez fort. Ma grosse roue avant gauche est passée, le plus légèrement possible, je l’ai soulagée autant que j’ai pu avec mon ventre, sur le bébé le plus proche de sa mère ; et elle a aussi frotté le corps de la maman, assez grasse m’a-t-il semblé, ce qui m’a étonné. J’ai réussi à arrêter le tracteur, avant que l’énorme roue arrière écrase mère et bébés !

A la suite de ce rêve, toujours en sommeil, je me suis rendu compte que mon rêve avait interféré avec le bébé qui avait réagi sans en être blessé, du moins en apparence. C’était comme si mon passage l’avait réveillé, comme si je lui avais parlé.

Je pouvais lui parler ? !!! Alors je me suis pas gêné pour le faire. Je lui ai dit que puisqu’il avait décidé de venir naître ici malgré les dangers, il avait intérêt à amener des supers outils pour y voir bien clair ; car ici tout est truqué, inversé, menti, volé, saboté, saccagé, etc. et je lui ai dit de voir ce qu’ont écrit Anton Parks et David Icke. Je lui ai parlé du rêve pour se guider en toute autonomie : "Le livre des rêves" de Sylvain Michelet, Roger Ripert et Nicolas Maillard pourrait l’aider. Il a été publié en 2000 dans la collection clés de chez Albin Michel, pour diffuser une synthèse de toutes les recherches sur le rêve. Il nous apporte en quelques traits bien clairs, des idées passionnantes à méditer avant d’aller se coucher. Je lui ai dit aussi d’amener le plus possible d’outils de connaissance de soi, des énergies et du vrai monde.

Mots guides : droite = rêve et intuition / gauche = analyse et contrôle / petite route = sans ambition / nids de poule = pièges à éviter / droit = honnête / goudron = roulage facile, vie facile / goudron mouillé = il pleut beaucoup en ce moment et probablement cette nuit aussi / sur du sable = confort quand on s’y allonge mais éphémère car un rien en change le paysage / grasse = richesse et abondance / mer = mère et origines profondes / tracteur = tirer ses projets et concrétiser ses idéaux / gros tracteur = puissant / deux roues motrices = classique / deux bébé = naissance, évolution de deux idées dont une a été réveillée / blanc = perfection, pureté / emmailloté = emprisonné / à l’égyptienne = besoin de liberté, refus du système occidental / femme inconnue = mère, mais aussi femme à observer / ventre = siège des émotions.

Émotions : tranquille, surpris, étonné.

Côté cœur : amour. L’amour n’est pas une décision prise dans le cerveau. Il n’est pas non plus une émotion qui vient du ventre. Il vient du cœur et conduit à la paix de l’Unité.

Au final, ce rêve me fait penser que tu es enceinte du bébé réveillé, (l’autre ne naîtra pas ou peut-être s’agit-il de la précédente fausse couche), et qu’il sera très fort dans le domaine des rêves, dans celui aussi de l’histoire de l’humanité et de tout ce qui peut aider à comprendre les énergies qui sous-tendent la vie.